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Les Grands Hommes de nos Ardennes

Histoire
Vous les connaissez, mais saviez-vous qu'ils étaient Ardennais
Quelques Ardennais célèbres :

  • Né le 30/08/1863 à ESCOMBRES (ARDENNES - FRANCE)
  • Décédé le 13/08/1946 à BARBONNE-FAYEL (MARNE - FRANCE)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
  • 10/05/1914 - 07/12/1919 : Ardennes - Parti socialiste

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)
Né le 30 août 1863 à Escombres (Ardennes), mort le 13 août 1946 à Barbonne-Fayel (Marne). Député des Ardennes de 1914 à 1919.

D'origine modeste - son père était ouvrier charpentier - Albert Demoulin affronta tout jeune les rudes épreuves de la vie. Apprenti, puis ouvrier mécanicien, successivement à Escombres, à Nouzonville et à Bourg-Fidèle, dans ce département des Ardennes qu'il n'abandonna pour ainsi dire jamais, il s'engagea très tôt dans la politique et dans le syndicalisme de combat, militant notamment à la Libre Pensée et au Parti ouvrier socialiste révolutionnaire d'Allemane.

A la veille de la Première Guerre mondiale, il se présente aux suffrages des électeurs de la circonscription de Rocroi. Il soutient, dans sa profession de foi, que les travailleurs des villes et des campagnes ne seront définitivement libérés de l'exploitation capitaliste que lorsqu'une organisation nouvelle leur permettra de bénéficier du produit intégral de leur travail. Il préconise l'émancipation économique des producteurs, la représentation proportionnelle, la gratuité de la justice et de l'enseignement, la suppression des conseils de guerre, l'abolition de tout impôt sur les objets de consommation de première nécessité, la décentralisation administrative et l'autonomie des communes, et donne par avance son adhésion à toute réforme, même partielle, qui tendra à alléger la misère et la souffrance du peuple.

Il emporte le siège par 5.752 voix, au deuxième tour de scrutin, le 10 mai 1914, sur le député sortant Dunaime qui en obtient 5.675, sur 11.660 votants. Inscrit au groupe socialiste de la Chambre, où il siégera sans interruption jusqu'au 7 décembre 1919, fin de la onzième législature, Albert Demoulin fait partie de la Commission des postes et télégraphes puis de la Commission du commerce et de l'industrie.

Sans renoncer à son programme social, cet enfant des marches de l'Est si souvent envahies et dévastées au cours de l'Histoire - il a souffert de l'occupation allemande en 1870 - s'efforcera surtout d'alléger le fardeau que la guerre fait supporter aux populations qu'il représente. C'est ainsi qu'il intervient dans la discussion de projets ou de propositions de loi concernant le moratoire des loyers, la prime aux soldats des régions envahies, la réparation des dommages causés par les faits de la guerre, l'indemnité de combat et le pécule, le statut des réfugiés. En 1917, il interpelle le Gouvernement sur le problème du charbon et sur la politique minière. Il prend part au débat sur le contrôle aux armées. L'année suivante, il participe à la discussion sur la libération des vieilles classes et il s'intéresse particulièrement au sort des prisonniers civils travaillant derrière le front. Sa dernière intervention concernera l'organisation des fêtes de la Victoire.

Battu aux élections générales du 16 novembre 1919 par l'avocat conservateur François Gallois, par 34.529 voix contre 9.622 sur 57.389 votants (scrutin de liste), Albert Demoulin se retirera de la politique et vivra très modestement à Bourg-Fidèle, dans son cher département des Ardennes, puis à Barbonne-Fayel, où il s'éteindra à l'âge de 83 ans, le 13 août 1946.

Paul BAZELAIRE : est né le 4 mars 1886 à Sedan. A sept ans, alors élève du Collège Turenne de Sedan, il commence l’étude du violoncelle grâce à H. Clarinval,  l’excellent Directeur de la Société Philharmonique de Sedan. A dix ans, il entre au conservatoire de Paris dans la classe de Delsart.Paul  BAZELAIRE, violoncelliste éblouissant, est aussi un pianiste prestigieux  ! A son entrée au Conservatoire, il hésite encore sur le choix de l’instrument !

Son premier concert fut pour sa ville natale, Sedan, le 18 décembre 1897.
A onze ans, il remporte un premier prix de violoncelle à l’unanimité,  fait unique dans les annales violoncellistiques du Conservatoire.
Il fait ses études au Conservatoire de Paris où il obtient également ses premiers prix d’harmonie, de contrepoint et de fugue.
Dans la classe de Xavier Leroux, il remporte le premier prix d’harmonie... il a 17 ans.

Souhaitant poursuivre jusqu’au bout ses études de composition, il travaille le  contrepoint et la fugue avec Caussade et Lenepveu.
A 19 ans, il obtient de nouveau un premier prix de fugue et de contrepoint.

Il travaille l’orgue avec Louis Vierne. En quelques mois, il devient célèbre. Nommé professeur au Conservatoire national Supérieur de Paris en 1918 à l’âge de 32 ans, pédagogue remarquable, il s’attache  passionnément à l’enseignement du violoncelle et de très nombreux élèves  viennent rejoindre son école. En 1958, l’année de sa mort, il travaillait à des arrangements pour deux violoncelles et harpe pour un  trio se composant de sa seconde femme, Monique VIAUDEZ et de ses deux  sœurs. Un soir, alors qu’il s’habillait avant de donner un concert, il  se trouva mal et s’est éteint.

Jacques BOUCHER DE CREVECOEUR DE PERTHES :  Né à Rethel en 1788. Préhistorien. Directeur des douanes, amateur d’antiquités, célèbre pour ses études archéologiques, il est le premier à  soutenir l’hypothèse de l’homme préhistorique, à la suite de  découvertes effectuées dans la région d’Abbeville. Il meurt à Abbeville en 1868, après avoir convaincu les spécialistes de l’époque de la  justesse de ses théories.

Georges Henri BOURDON :  né à Vouziers le 15 janvier 1868. Ecrivain, hommes de lettres et journaliste (Le Figaro). En pleine guerre, le 9 janvier 1918, il fait partie d'une quinzaine de journalistes et écrivains qui se réunissent à  Paris pour fonder le premier syndicat de journalistes en France. De 1922 à 1938 (année de sa mort à Paris), durant 16 ans, il a présidé ce Syndicat National des Journalistes (SNJ). Georges Henri Bourdon a inspiré la loi du 29 mars 1935 protégeant le statut des journalistes, créant la clause de conscience, la charte des journalistes et la carte  nationale d'identité des journalistes professionnels. Il a créé la première école de journalisme à Paris.

Charles BRUNEAU :  Né à Givet en 1883. Linguiste. Son oeuvre est importante. On lui doit une étude phonétique des patois d’Ardenne. Connu pour être l’auteur d’une Petite Histoire de la Langue Française. Professeur en Sorbonne, il a collaboré aussi à un Précis de Grammaire Historique.

Albert CAQUOT :  Né à Vouziers en 1881. Admis à Polytechnique à dix-huit ans dans les Ponts et Chaussées. Nommé à Troyes qui lui doit son réseau d’égouts. En 1912, il quitte l’administration et poursuit des recherches. La guerre interrompt son travail sur le béton et il se tourne vers l’aéronautique.  Ses inventions dont il fait don aux Alliés lui valent plusieurs décorations. Clemenceau le nomme directeur technique de l’aviation. Après la guerre, il multiplie les inventions. De nombreux ouvrages sont réalisés selon ses plans : des ponts, des barrages... En 1922, il devient professeur à l’Ecole des mines puis à l’Ecole des ponts et  chaussées. Lors de la création du ministère de l’Air, on le charge de la production aéronautique. L’Académie des Sciences l’élit dans sa section de mécanique. En 1935, il conçoit la forme-écluse "Jean Bart", à Saint-Nazaire. En 1938, il dirige toutes les sociétés navales d’aviation. Il démissionne en 1940 et revient à la construction d’ouvrages d’art. Après la guerre, il réalise de très grands ouvrages : le barrage de la Girotte, la grande écluse de Donzère-Mondragon, le pont à haubans de Donzère... Il participe également à la construction du  barrage sur la Rance. Deux grands projets le passionnent à la fin de sa vie : un pont à haubans sur la Manche et une usine marémotrice dans la  baie du Mont-Saint-Michel. Il meurt en 1976.

Antoine-Eugène-Alfred CHANZY :  Né à Nouart en 1823. Général et diplomate. Il sert d’abord en Algérie et prend part aux campagnes d’Italie et de Syrie. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, il s’illustre à la tête de la deuxième armée de la Loire et y acquiert sa réputation de chef énergique et tenace. Député des Ardennes en 1871, il est nommé Gouverneur général de l’Algérie deux ans plus tard. Après avoir été ambassadeur en Russie, il s’éteint à Châlons sur Marne en 1883.

Jean-Nicolas CORVISART : Né à Dricourt en 1755. Médecin. Il obtient la chaire de clinique interne à l’hôpital de la Charité en 1795 et devient professeur au  Collège de France en 1797. Eminent clinicien, il est nommé premier médecin de Napoléon. A ce titre, il suit l’Empereur dans quelques-unes de ses campagnes. Sa notoriété n’est pas due seulement à son illustre patient. Il se distingue également par ses exceptionnelles qualités d’enseignant et par son obstination à fonder la médecine clinique sur des bases scientifiques. A ce savant, on doit deux ouvrages importants : « Essai sur les maladies du coeur et des vaisseaux » et « Nouvelle  Méthode » pour reconnaître les maladies internes de la poitrine. Il meurt en 1821.

André DHOTEL : Né à Attigny en 1900. Professeur de philosophie à Paris, puis à Athènes (1924-1928). Il est l’auteur de poèmes, de nombreux récits et d’une quarantaine de romans où il évoque les Ardennes. Parmi ceux-çi : Campements, Le village pathétique, Nulle part, Les rues de l’aurore, Ce jour-là, Les chemins du long voyage, Ce lieu déshérité, L’homme de la  scierie, Bernard le paresseux, Les premiers temps, Mémoires de Sébastien, Le maître de pension, Le plateau de Mazagran, L’honorable  Monsieur Jacques, Je ne suis pas d’ici, Le soleil du désert, Le train du  matin, Un jour viendra, Rhétorique fabuleuse. Il acquiert la notoriété en 1955 avec « Le Pays où l’on n’arrive jamais » (Prix Fémina) qui raconte l’histoire de Gaspard et de ses aventures bizarres dans sa vie désordonnée de nomade. Il a également signé un essai sur Rimbaud et la  révolte moderne et un ouvrage sur le poète aux semelles de vent, L’oeuvre logique de Rimbaud. André Dhôtel décède à Paris en 1991.

Jean-Nicolas-Pierre HACHETTE :  Né à Mézières en 1769. Mathématicien. Il est appelé à l’ouverture de  l’Ecole Polytechnique par Monge pour occuper la chaire de géométrie  descriptive. Membre de la commission scientifique lors de la campagne  d’Egypte, il est nommé professeur à la Faculté des Sciences et à l’Ecole  Normale Supérieure. En 1816, il perd sa chaire à Polytechnique.  Louis-Philippe permettra son entrée à l’Institut que lui avait refusée  Louis XVIII. Il décède à Paris en 1834.

Louis-Christophe-François HACHETTE : Né à Rethel en 1800. Libraire. Il est le fondateur de la célèbre maison Hachette. Son aventure commence en 1826, date à laquelle il acquiert le fonds de la librairie Brédif, lui donne son nom et la développe. Sous  son impulsion d’abord, puis sous celle de ses gendres et fils ensuite, la librairie devient une puissante maison d’édition qui diffuse des  ouvrages tant en France qu’à l’étranger. Il meurt en 1854.

Abbé Nicolas-Louis de LACAILLE : Né à Rumigny en 1713, diacre du diocèse de Reims, astronome et cartographe. En 1738 il cartographie la côte atlantique entre Nantes et Bayonne. Grâce à ses travaux il confirme que la Terre est aplatie aux  pôles. Il est nommé professeur de Mathématiques au collège Mazarin à Paris en 1740 et devient membre de l’Académie royale des sciences en 1741. Il étudie le ciel visible au dessus de Paris. Un voyage de 1750 à 1754 lui permet d’étudier le ciel austral au Cap de Bonne-Espérance. Il relève la position de plus de 10 000 nouvelles étoiles. En 1752 il  détermine la distance de la Terre à la Lune. De retour en France il poursuit un travail soutenu. Il meurt à Paris en 1762.

Jean MABILLON : Né à Saint-Pierremont en 1632. Erudit. Moine bénédictin de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, aide auprès du bibliothécaire Dom Luc D’Achery, il s’intéresse à l’histoire de la liturgie. Il est l’éditeur des oeuvres de Saint Bernard qui constituent une référence pour les historiens. Son oeuvre est révélatrice de sa grande érudition, de sa rigueur et de son sens critique. Fondateur de la critique historique moderne, il est  considéré comme « l’homme le plus savant du royaume ». Il meurt en 1707 en laissant une oeuvre considérable.

Jacques Étienne Joseph Alexandre MACDONALD : Né à Sedan en 1765. Maréchal de France. Général en 1795, il se distingue à la bataille de Wagram en 1809, dont il est un des artisans de la victoire. Il est alors fait Maréchal et Duc de Tarente. En 1813, il participe à la bataille de Leipzig et s’y couvre de gloire. Il meurt en 1840.  

Guillaume de MACHAULT : Né à Machault vers 1300. Musicien et poète. On lui doit des oeuvres musicales exceptionnelles, composées de lais, ballades, rondeaux, virelais etc... Ses recherches musicales sont à l’origine de la longue série des messes polyphoniques des XVème et XVIème siècles. Estimée à 80000 vers, son oeuvre poétique est également abondante et de qualité. Il meurt en 1377 à Reims.

Jean MESLIER : curé, fils d'un marchand, il est ordonné prêtre à Etrepigny, dans les  Ardennes, où il reste durant toute sa vie. De son vivant, il ne se fait remarquer qu'une seule fois lorsqu'il dénonçe les maltraitances des paysans par le seigneur du village. Sa vie serait passée inaperçue sans son "Testament" où il dénonce la religion chrétienne avec une vigueur  exceptionnelle. Il se révéle également matérialiste, socialiste, voire communiste avant l'heure et sans doute l'un des premiers véritables athées.
Son influence posthume et clandestine est certaine parmi les encyclopédistes. Voltaire et le baron d'Holbach ont assuré la diffusion de son "Testament" et contribué à sa notoriété. Certains ont vu chez Jean Meslier l'influence du paganisme persistant dans les campagnes ou du jansénisme. Il démystifie les religions et en dénonce l'imposture qui  avorise les idéologies d'aliénation.
Prenant à la lettre les Evangiles, Jean Meslier prône une révolution guidée par les curés des villages qui possédent le savoir en proposant de tout mettre en commun dans chaque paroisse afin que tous les habitants puissent bénéficier des biens de la terre. Son radicalisme s'apparente à l'anarchisme de Bakounine.

Etienne MEHUL : Né à Givet en 1763. Compositeur et organiste. Il a composé de nombreux opéras et opéras comiques ainsi que des oeuvres patriotiques dont le célèbre « Chant du Départ ». Auteur de musique religieuse et de pièces diverses, il signe également un certain nombre de ballets et de  symphonies. Il disparaît en 1817.

Yannick NOAH : est un joueur de tennis et chanteur français, occasionnellement acteur, né le à Sedan, dans les Ardennes, en France.
Durant sa carrière sportive, il a notamment remporté le tournoi de Roland-Garros en 1983, ce qui lui vaut d'être, à ce jour, le seul joueur français à avoir remporté un tournoi du Grand Chelem de l'ère Open en simple messieurs, mais aussi le joueur français le mieux classé à l'ATP (no 3 en juillet 1986) et le plus titré en simple avec 23 titres. En 1986, il est également no 1 en double. Il a ensuite, en tant que capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis, mené les Français à la victoire en 1991 et 1996, avant de faire de même avec l'équipe de France de Fed Cup en 1997. Il débute dès 1991 une carrière de chanteur, à laquelle il se consacre à temps plein, avec succès, depuis 2002. Il est membre du International Tennis Hall of Fame depuis 2005. En septembre 2015, Yannick Noah reprend le poste de capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis, succédant à Arnaud Clément. En décembre 2016, il succède à Amélie Mauresmo en reprenant également le poste de capitaine de l'équipe de France de Fed Cup.
Il est le fils du footballeur camerounais Zacharie Noah, et le père du basketteur français Joakim Noah.

Edouard PIETTE : Né en 1827 à Aubigny, magistrat, géologue, archéologue, préhistorien. Membre de la Société géologique de France dès 1851, il réussit, en collaboration avec Terquem, à dater certaines couches géologiques. Il entreprend des fouilles dans les grottes pyrénéennes. Ses travaux lui  permettent d’établir une chronologie du Paléolithique supérieur basée sur les œuvres d’art. Il meurt en 1906. Il a légué ses collections au Musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye.

Arthur RIMBAUD : Né le 20 octobre 1854 à Charleville, rue Thiers (nouvellement  rebaptisée Bérégovoy). Poète. Son père : Frédéric Rimbaud était  capitaine d’infanterie. Sa mère Vitalie Cuif, fille de propriétaires ruraux. Sans doute l’enfant du pays le plus célèbre. Elève brillant et  rebelle au collège de Charleville, il se distingue par sa précocité. Il  écrit des vers en latin et son premier poème "Les Etrennes des  orphelins". A l’instar de sa vie, son oeuvre est brève et singulière. « Voyelles », « Le Bateau Ivre », « Une Saison en Enfer » ou « les Illuminations » figurent parmi ses poèmes ou ses textes les plus remarquables écrits alors qu’il n’a pas vingt ans. Arthur Rimbaud multiplie les fugues à Charleroi, où il est même emprisonné, Paris, Bruxelles, Londres. Sa liaison avec Paul Verlaine est tumultueuse. Une vie d’errances littéraires entretenue dans les bars et la misère. Mouvementée aussi est la partie de son existence passée hors d’Europe, à Chypre, en Ethiopie ou en Somalie où on lui attribue des ventes d’armes et même d’esclaves auprès du Roi Ménélik. Souffrant d’une tumeur cancéreuse de la jambe, Rimbaud est rapatrié en France. Son dernier  voyage sera pour Roche, son village-refuge du sud des Ardennes où il aimait écrire près du lavoir, aujourd’hui réhabilité. Décédé à Marseille, à l’hôpital de la Conception, le 10 novembre 1891, il repose  au cimetière de Charleville-Mézières. Des centaines de milliers d’ouvrages écrits en plus d’une double centaine de langues évoquent la vie de l’homme aux "semelles de vent", "l’alchimiste des mots", "le Voyant". "Je veux être poète" avait écrit Arthur Rimbaud à son professeur Georges Izambard. Il a pleinement exaucé son voeu. Un musée (Vieux-Moulin) lui est consacré à Charleville-Mézières où en 2004 a été  fêté le 150 ème anniversaire de sa naissance. La maison qu’il a habitée en bordure de la Meuse a été rachetée par la ville de  Charleville-Mézières et transformée en "Maison des Ailleurs" pour rendre hommage au plus génial des "piétons" de la littérature française.

Robert de SORBON : Né à Sorbon en 1201. Théologien. Nommé chanoine de Paris et chancelier de l’Université, il est chapelain de Saint Louis. Il fonde à Paris un collège qui prend son nom, La Sorbonne.

Hippolyte TAINE : Né à Vouziers en 1828. Philosophe, critique littéraire et critique d’art. Il est considéré comme l’un des penseurs les plus illustres de la fin du XIXème siècle. Pour Taine, l’homme est un « animal d’espèce supérieure », dont l’art et la littérature sont les fonctions naturelles. Resté toujours attaché à son pays natal, il s’éteint à Paris en 1893 en laissant une oeuvre importante d’où émergent deux livres : « L’intelligence », écrit en 1870, et « Les origines de la France  contemporaine ».

Henri de la Tour d’Auvergne, vicomte de TURENNE : Né au Château de Sedan en 1611. Maréchal de France. Petit-fils de  Guillaume le Taciturne, il sert en Hollande puis en France à partir de 1630 où il participe à de multiples campagnes. Maréchal à 32 ans, il se fait remarquer par son génie et sa bravoure à la tête d’armées qu’il mène à la victoire. Sa dernière opération, en 1675, menée en Alsace, lui est fatale. Touché par un boulet, il meurt à l’issue de cette audacieuse campagne. D’abord inhumé à Saint Denis, son corps est transféré aux Invalides par Napoléon 1er.
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