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Les Ardennes dans l'Histoire

Histoire
Peuplées depuis les temps les plus reculés, les Ardennes doivent leur nom aux forêts qui recouvrent leur territoire. «Arduinna», en langue celtique, signifie «forêt profonde».
 
Les Ardennes ont été, à toutes les époques, un carrefour et une terre de passage. La Meuse, ce grand fleuve qui les traverse, a toujours constitué une voie d’échanges et de pénétration. Mais que l’on ne s’y trompe pas. Cette implantation, à proximité des frontières du Nord, leur a apporté certes du bonheur et de la prospérité, mais aussi du sang, comme en témoignent les innombrables vestiges de l’histoire militaire et combattante qui jonchent le pays d’Ardenne.

Les cliquetis des armes se sont tus. Et les châteaux forts, les remparts, les fortifications, les forteresses, les églises fortifiées qui jalonnent la campagne et embellissent les villes, ne représentent plus que des éléments du patrimoine.
 
L’occupation humaine du territoire est ancienne, attestée par des objets vieux de 40 000 ans, découverts à Roc-la-Tour et des vestiges de la plus longue ferme néolithique d’Europe, mise au jour à Mairy.
 
Cinq siècles avant J.C., les Celtes se répandent sur la région, laissant, ici et là, des traces de leurs activités et de leurs rites.
 
Puis arrivent les Romains, qui construisent des voies, dont on peut suivre encore le tracé à travers la campagne, ou des habitations dont les ruines apparaissent au hasard des fouilles.
 
Après la civilisation gallo-romaine vient le temps des invasions. Une période d’épanouissement, liée au développement des cultures mérovingienne puis carolingienne, lui succède. Charlemagne possède dans les Ardennes deux propriétés, l’une à Douzy et l’autre à Attigny. Il y fait, dit-on, de fréquentes visites.
 
Plus tard, les Ardennes partagent le même destin que les autres territoires. Elles sont morcelées en une infinité de fiefs d’où émergent deux puissantes familles, les Comtes de Rethel et les Lamarck à Sedan. Les premiers nous ont légué, à travers Charles de Gonzague, la célèbre place Ducale de Charleville-Mézières, joyau du XVIIème siècle, les seconds, le château de Sedan, forteresse réputée être la plus étendue d’Europe.
 
UN CHAMP DE BATAILLES...
 
Comme partout, la guerre de Cent Ans, les guerres de Religion, la guerre de Trente Ans sont violentes. Les églises fortifiées de la Thiérache Ardennaise, qui forment aujourd’hui un ensemble unique, rappellent ces époques troublées.
 
Tout au long des siècles, le pays est un vaste champ de bataille. De grandes confrontations européennes s’y déroulent. La bataille de Rocroi reste dans l’Histoire de France l’une des plus célèbres. Condé y remporta, en 1643, une victoire éclatante sur les Espagnols.
 
1870, en revanche, est une défaite pour la France. La guerre s’achève par un désastre à Sedan. Malgré une résistance héroïque des troupes françaises à Bazeilles, l’armée, encerclée, est vaincue. L’acte de capitulation est signé par Napoléon III au château de Bellevue.
 
En 1914, les Ardennes sont à nouveau envahies. Le département est alors occupé totalement par les Allemands qui imposent leur loi avec une implacable rigueur jusqu’à l’Armistice de 1918. Le pays est entièrement ravagé. Il en portera longtemps des séquelles.
 
En 1939, l’ennemi franchit une nouvelle fois la frontière, pourtant réputée infranchissable. Les chars de Guderian parviennent jusqu’à la Meuse à Sedan et butent sur les lignes françaises. Celles-ci finissent par céder, malgré des résistances farouches, notamment à Stonne ou à La Horgne. L’attitude héroïque de certains éléments de l’armée française n’épargne pas l’exode à des milliers d’Ardennais. La liberté perdue est retrouvée en 1944, à la libération du territoire par les troupes américaines.
 
...UNE TERRE DE LABEUR ET DE CULTURE
 
Si les Ardennes ont été dans l’histoire souvent meurtries par les conflits, elles ont su aussi tirer profit de leur situation géographique pour bénéficier, au passage, d’éléments positifs des civilisations qui les traversaient, et innover.
 
Par exemple, au XIIème siècle, le pays s’est trouvé en pointe avec la Charte de Franchises de Beaumont en Argonne qui a servi de modèle municipal à plus de 600 communautés de la France du Nord.
 
Dans le domaine technique aussi, la région a été particulièrement précoce. On y a travaillé le métal très tôt, depuis les Celtes. En 1840, le département était le second producteur français de fer. Dans le secteur de Rethel, l’industrie lainière a été longtemps florissante. Sous l’Ancien Régime, Sedan a été une des capitales européennes du drap.
 
Enfin, dans le domaine religieux, le passage à la Réforme des Princes de Sedan en 1562 a fait de Sedan, pour plus d’un siècle, la « Genève du Nord ». La ville, par son collège et son académie, a été un foyer de culture international qui a rayonné dans toute l’Europe protestante.
 
Depuis 1945, la paix s’est installée. Durablement. Les meurtrissures des guerres et des invasions ont forgé le caractère des Ardennais. Mieux que d’autres, ils connaissent le prix des larmes. Ce qui les autorise à croire aujourd’hui en un avenir meilleur. (Extrait d'une documentation du Conseil départemental des Ardennes)
Sites historiques à visiter
La frontière entre les bois du pays sedanais et du pays bouillonais a  été fixée en 1573 sous le gouvernement des la Marck, princes de Sedan  et ducs de Bouillon. Les sedanais se plaignaient des fréquentes  incursions des gens de Bouillon dans leurs bois... Depuis lors, les  grands cerfs ont continué à parcourir le massif forestier de Givonne,  entre Meuse et Semois, sans attendre la publication du Traité de Rome.

Deux grandes cités industrielles mosanes se sont développées à vingt  kilomètres l'une de l'autre, Sedan et Charleville, situées respectivement à 15 et 30 minutes de Bouillon par la voie rapide.

Sedan est, depuis 1430, la principauté appartenant aux princes de la  Marck qui y ont construit le château fort. Au XVII° siècle, leurs successeurs, les la Tour d'Auvergne, devront céder la principauté à la  couronne de France. Le château deviendra, avec Vauban, le plus étendu d'Europe.

Charleville a été créé en plan carré autour de la place Ducale, par  Charles de Gonzague, à côté de l'ancienne cité militaire de Mézières,  qui a conservé de belles fortifications et une basilique aux vitraux  modernes. Le musée de l'Ardenne, le musée Rimbaud et le musée de la marionnette sont des buts de visite passionnants et enrichissants.

La campagne environnante est jalonnée de châteaux et abbayes, sans  oublier les fortins de la ligne Maginot dont celui de Villy la Ferté  abrite le souvenir de la bataille de mai 40. A la sortie de Sedan,  Bazeilles, l'ossuaire et la maison de la dernière cartouche, est, avec  Floing, un des principaux témoins de la guerre de 1870 qui marqua la fin  du second empire - Napoléon III passant, à Bouillon, sa première nuit  comme prisonnier des prussiens.

Le château de Lombut, une des « filles » d'Yvois, présente le faciès  caractéristique de la forteresse du XII°. L'ancienne chartreuse du Mont Dieu est blottie dans un cadre de verdure au milieu d'une forêt où  poussent des chênes centenaires.

L'ancien relais de poste de Launois sur Vance déploie moult  animations en saison. Un arrêt à la chapelle St Roger, en forêt  domaniale d'Elan, près de l'ancienne abbaye, sera le point d'orgue d'une  visite débutant à l'église gothique d'Avioth et sa « recevresse »,  toute en dentelle de pierre, en passant par l'ermitage St Walfroy, du  nom de ce moine lombard qui, au IV° siècle, vint « déboulonner » la  statue d'Arduina, « notre » déesse d'Ardenne.

Mouzon et sa maison espagnole, sa porte de Bourgogne, le musée du  feutre et l'église abbatiale aux orgues restaurées, valent le détour.
http://www.bouillon-tourisme.be
1870 - Bataille de Sedan

Le 1er septembre 1870, une partie de l'armée allemande, commandée par von Moltke, prend d'assaut le petit village de Bazeilles, dans les Ardennes françaises. Son adversaire, le général Mac-Mahon, est contraint de se replier sur Sedan, où l'artillerie allemande, avec ses 400 canons modernes, sème la panique. Des heures durant, Napoléon III arpente le champ de bataille et espère être atteint par un obus prussien pour mourir en héros. Il n'en sera rien et, contre l'avis de certains de ses généraux, il fait hisser le drapeau blanc. Le souverain est fait prisonnier avec plus de 100 000 de ses hommes. Six mois après sa victoire, Guillaume Ier est proclamé empereur dans la galerie des Glaces du château de Versailles et la Prusse engage l'unification de l’Allemagne.
1940 - La percée de Sedan
 
La percée de Sedan est une offensive majeure et décisive pendant la Seconde Guerre mondiale, lancée le 10 mai 1940 par la Wehrmacht depuis l'Allemagne en traversant le Luxembourg et la Belgique (Province de Luxembourg) en direction de Sedan ; les troupes allemandes traversent le massif des Ardennes, jugé par l’État-major français difficilement franchissable à condition d'effectuer les destructions nécessaires.  Du côté belge, nombre de destructions ont été effectuées, du côté français, elles ont été suspendues sur ordre du gouvernement français.  Les blindés pourront ainsi éviter les secteurs les mieux fortifiés de la ligne Maginot pour se faufiler à l'ouest de l'ouvrage de cette ligne le plus proche (l'ouvrage de La Ferté) qui se situe à environ 20 km de Sedan près de Carignan.
Le magazine "Sedan Mag", bulletin municipal d’information de la Ville de Sedan, est bimestriel. Il propose à chaque édition un chapitre de l'histoire locale particulièrement instructif. Nous vous en proposons ici quelques-uns des plus significatifs quant à l'histoire sedanaise. Chacune des mignatures ci-dessous permet d'accéder à un extrait de Sedan Mag (C).
Notre région dans les média.
La forêt des Ardennes, qui a donné son nom à ce  département et qui en occupait la plus grande partie, s’étendait, au  temps de César, jusqu’aux bords du Rhin. C’était, dit-il, la plus grande  de toute la Gaule. Au XVIe siècle, selon un géographe du temps, elle  avait encore plus de cent lieues de longueur. Au sud, elle s’étendait  jusque dans le voisinage de Lutèce par les forêts de Compiègne et de  Senlis, qui en étaient des embranchements. « Pendant bien des siècles,  dit M. de Courton, cette immense forêt, dont la sombre majesté frappait  si vivement les imaginations au moyen âge, n’eut pas de rivale en  France. »
Son souvenir se rattache à la plupart des aventures racontées par les  poètes et les romanciers. La contrée sur laquelle elle s’étend était  encore, au VIe siècle et même au VIIe, plongée dans les ténèbres du  paganisme. Saint Hubert et sainte Bérégise avaient les premiers implanté  la foi chrétienne dans ce pays. Saint Rémacle, évêque de Maëstricht, y  avait plus tard retrouvé en pleine vigueur dans certains cantons toutes  les croyances anciennes : culte des pierres, des arbres, des fontaines.  « Saint Rémacle, saisi d’une douleur inexprimable, dit Hariger, son  biographe, se hâta d’exorciser ces lieux infectés des erreurs de la  gentilité, et il y fonda les deux abbayes de Stavelot et de Malmédy.  Mais les dieux et les déesses païennes disparus, les fées, les sorciers  et les magiciens vinrent aussitôt occuper la place. L’imagination  populaire peupla d’êtres fantastiques cette impénétrable forêt  d’Ardenne. Dans ses silencieuses profondeurs, les paysans croyaient  entendre résonner parfois le cor d’un chasseur nocturne, de saint  Hubert, qui continuait son ancien métier, et dont l’invisible épieu  frappait à coup sûr les sangliers, les daims et les cerfs.
« On racontait, aux veillées des crédules habitants d’alentour, que,  dans les clairières de la forêt, des esprits mystérieux venaient prendre  leurs ébats au clair de lune au milieu des lions, des tigres et des  léopards, bêtes inconnues dans nos climats, mais dont la férocité  semblait s’accorder avec l’aspect sauvage de ces bois où régnaient les  ténèbres et le silence. Dans le roman de Parthénopéus de Blois,  l’Ardenne est représentée comme une forêt hideuse et enchantée, qui,  dans sa plus grande étendue, n’avait jamais été foulée par les pieds de  l’homme et dans laquelle les esgarés étaient exposés à être dévorés. Les  tigres, les lions, les dragons, les léopards n’étaient pas les seuls  hôtes effrayants dont on peuplât les solitudes de ce temps-là. Dans ces  vastes solitudes, l’imagination poétique de nos ancêtres plaçait des  personnages hideux et velus, espèces de sauvages préposés à la garde des  châteaux mystérieux où habitaient lés. nécromanciens. »
La réputation fantastique de cette forêt est constatée par Pétrarque,  qui, au XIVe siècle, la déclare « sombre et pleine d’horreur » et  s’étonne de l’avoir pu traverser seul et en pleine guerre. Shakespeare y  a placé plusieurs des scènes de sa comédie Comme il vous plaira,  qui n’a rien de lugubre, il est vrai. Il paraît que de son temps la  forêt des Ardennes commençait à acquérir une meilleure réputation. Ne la  retrouvons-nous pas encore de nos jours, mystérieuse et terrible, dans  cette chanson-légende qui berça notre enfance :
Tout au beau milieu des Ardennes
Est un château sur le haut d’un rocher,
Où fantômes sont par centaines,
...
Hélas ! ma bonne, hélas ! que j’ai grand’peur !!!
Si, laissant de côté la légende et la poésie, nous consultons  l’histoire, nous là voyons, au temps des Césars, devenir le refuge des  gens endettés et des fugitifs de toute sorte c’est Tacite qui nous  l’apprend. Et, au XVe siècle, les sept forêts des Ardennes sont  encore l’asile des bannis, des gens ruinés par la guerre, lesquels y  mènent la vie des charbonniers et de temps en temps en sortent pour  mendier on pour piller les villages voisins. Aujourd’hui encore, un  quart environ du département est couvert de bois. « Tout ce pays est  boisé, dit M. Michelet, comme pour marquer la défense et l’attaque aux  approches de la Belgique, La grande forêt d’Ardenne, la profonde (ar  duinn), s’étend de tous côtés, plus vaste qu’imposante. Vous rencontrez  des villes, des bourgs, des pâturages ; vous vous croyez sorti des bois,  mais ce ne sont là que des clairières. Ces bois recommencent toujours ;  toujours les petits chênes, humble et monotone océan végétal dont vous  apercevez de temps à autre, du sommet de quelque colline, les uniformes  ondulations. La forêt était bien plus continue autrefois. »
On comprend qu’un tel pays fournisse plus d’éléments à la légende  qu’à l’histoire ; aussi trouvera-t-on ici à l’histoire des villes le  récit des faits principaux qui se sont passés sur le territoire de ce  département. Il y a plus : ce département ne s’est pas formé, comme  beaucoup d’autres, d’une position détachée d’une grande province ; une  partie appartenait à la Champagne et a suivi les destinées de cette  province ; d’autres, plus petites, appartiennent au Hainaut à la  Picardie ; enfla le pays d’Ardenne proprement dit a une histoire à part,  mais qui ne commence que dans les temps modernes à présenter quelque  intérêt.
On trouve un comté d’Ardenne dans les premiers temps de notre  histoire ; il faisait partie du royaume d’Austrasie. L’histoire du pays  devient obscure ou se confond avec celle de la Champagne jusqu’au moment  où le comté de Rethel et la principauté de Sedan commencent à jouer un  rôle dans nos annales. Nous renvoyons le lecteur à l’histoire  particulière de ces villes.
Mais, au commencement de la Révolution, le département des Ardennes  devait jouer un rôle important dans la défense du pays. C’est sur une  partie de son territoire que s’étend la forêt de l’Argonne, dont  Dumouriez se hâta d’occuper les défilés. De Sedan, où était son  état-major, il se rabattit sur cette forêt, que les Prussiens et les  Autrichiens devaient nécessairement traverser pour marcher sur Paris.  Cette forêt, par ses inégalités de terrain, le mélange des bois et des  eaux, est tout à fait impénétrable à une armée, sauf par cinq défilés  principaux, que le général français garnit de troupes. Lui-même, posté  dans le plus important de ces passages, Grandpré, au sud du département,  y attendu l’ennemi dans une position inexpugnable. « Grandpré et les  Mettes, écrivait-il au pouvoir exécutif, sont les Thermopyles de la  France ; mais je serai plus heureux que Léonidas. »
Le 11 septembre 1792, il fut attaqué dans ses positions. Mais nos  volontaires, remplis d’ardeur, sautèrent au-dessus des retranchements  qui les protégeaient et, se précipitant sur l’ennemi, l’obligèrent à se  retirer. Cependant la surprise d’un des passages de l’Argonne, celui de  La Croix-aux-Bois par les Autrichiens et les émigrés, repris par les  Français, qui tuèrent aux ennemis un de leurs généraux, le prince de  Ligne, obligea Dumouriez à renoncer à la défense de l’Argonne ; il fît  donc retraite vers le sud, et à quelques jours, à quelques lieues de là,  le 20 septembre 1792, Kellermann et lui livraient à l’ennemi le combat  appelé la canonnade de Valmy qui arrêta l’invasion et força  l’ennemi de se retirer. La nouvelle de ce premier succès arriva à Paris  le 22 septembre, le jour même où la Convention nationale se réunissait  et proclamait la République ; et elle fut peut-être pour quelque chose  dans l’enthousiasme qui accueillit la nouvelle forme de gouvernement.
En 1815, le chef-lieu de ce patriotique département, qui avait fourni  à la Révolution quelques-uns de ses plus vaillants défenseurs,  Mézières, soutint après Waterloo un siège de quarante-deux jours et ne  se rendit qu’aux généraux de Louis XVIII. Durant la guerre  franco-allemande de 1870-1871, le département des Ardennes fut envahi et  piétiné, pour ainsi dire, par les armées ennemies ; la plupart des  villes furent occupées par les Allemands, notamment les localités  suivantes : Grandpré, Buzancy, Vouziers, Attigny, Le Chêne-Populeux,  Nouart, Beaumont, Mouzon, Carignan, Rethel, Raucourt, Bazeilles, Sedan,  Floing, Mézières, etc.
C’est sur le sol du département des Ardennes que se dénoua le  terrible drame ; c’est à Sedan et dans les environs que fut livrée la  suprême bataille, le 2 septembre 1870. C’est là que s’effondra le second  Empire. Les pertes qu’il eut à subir se sont élevées à la somme énorme  de 40 633 755 francs.
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